sábado, 15 de noviembre de 2014

LE TRAVAIL AU JAPON


Les salariés japonais travaillent normalement de 8 heures ( 8h30) à 12heures (12h30) et de 13heures ( 13h30) à 17heures ( 17h30), soient 8heures par jour, 40 heures par semaine. En réalité, beaucoup de japonais font des heures supplémentaires : la durée hebdomadaire du travail reste une des plus fortes du monde ! La main d’œuvre est disciplinée et bien formée. Les salariés sont peu syndiqués et ne font pas grève ! 
Traditionnellement, les japonais travaillent dans la même entreprise jusqu’à la retraite. Le salaire et l’avancement sont liés à l’ancienneté, non à la compétence, en témoignage du respect accordé aux anciens.
On note toutefois quelques évolutions : aujourd’hui 3 millions de Japonais par an changent d’emploi et la notion de vacances et de détente apparaît (généralisation de la semaine de 5 jours).

L’entreprise domine toute l’existence de l’individu : elle est considérée comme sa seconde famille. Le dévouement à l’entreprise se doit d’être absolu : il en découle un fort esprit d’émulation. Cet esprit de compétition force les employés à travailler très dur en sacrifiant une partie de leur temps libre.
L’individu, voire l’individualisme, n’a pas sa place dans l’entreprise : la plupart des entreprises prônent le travail d’équipe, la coopération entre collègues. Chez les japonais un bureau est une immense salle dans laquelle les employés sont divisés en équipe de 10 personnes et chaque équipe occupe une table !
Les femmes restent souvent dans des emplois subalternes, à temps partiel, qui ne leur permettent pas d’évoluer dans l’entreprise. Elles quittent généralement l’entreprise après leur mariage ou la naissance de leur premier enfant. Le travailleur occidental, quand à lui, est toléré s’il peut apporter à l’entreprise des compétences techniques .

Les relations de travail dans l’entreprise japonaise reposent donc sur le groupe, l’appartenance au groupe, et la hiérarchie : chacun ayant une fonction bien précise, chacun devant savoir tenir sa place !
Cathérine Marchal

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